Peter Minuit

Nombre de messages : 5 Age : 56 Date d'inscription : 25/09/2007

Peter suit dans la file des arrivants qui se présentent devant le garde douane. Arrivé au poste douanier, le responsable sans dire un mot lui tend les formulaires de naturalisation et de demande de visa. Il posa son gros sac de jute et commenca à remplir le formulaire.

Puis il le rend, au garde douane.

Citation :: Nom, Prénom : Minuit, Peter
Nationalité : Apatride
But de votre visite : Tourisme

Le garde lui demande de s'écarter afin de permettre aux autres personnes d'accéder aux guichets. Peter se retire de quelques dizaines de mètres. Il sort une une couverture de son sac et la plie de manière à se confectioner un oreiller. Il se couche la tête posée sur la couverture tout en serrant son sac du bras droit.

Aprés une bonne vingtaine de minutes, un officier accompagné de deux miliciens vinrent réveiller l'homme, lui indiquant de les suivre, ce qu'il fit, n'ayant guère le choix. Il fut conduit à part, dans une petite salle non loin des bureaux des douanes. Je regrette monsieur, mais le Gouvernement Provisoire a décretté que provisoirement seuls les diplomates ont le droit de séjourner en Dastornia, étant donné l'instabilité du pays et les risques d'actions par des agents extérieurs... Qu'est-ce qui vous amène ici monsieur... Minuit ? La naturalisation ou le tourisme ?

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Peter reprend ses esprits

Très sincèrement mon souhait est, comme vous l'avez suggèré, de m'installer ici. Seulement renoncer à mon statut d'apatride, aussi bizarre que cela puisse paraître, n'est pas chose facile. J'y avais un peu pris goût.

J'ai hésité entre vos deux formulaires...

Enfin bon j'attendrais le temps qu'il faudra

Peter ressort du bureau sans demander l'avis aux interessés et se replace afin de continuer sa sieste

Quelques temps plus tard, un fonctionnaire vint à nouveau réveiller l'immigrant.

- Camarade Minuit, nous avons besoin d'en savoir plus sur votre passé avant de pouvoir assurer votre naturalisation, j'espère que vous comprenez.

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J'ai également besoin d'en savoir plus sur le présent et l'avenir de L'empire avant de l'élire comme terre d'acceuil. Enfin, je suis un himme de principe, vous m'avez poser une question je me dois d'y répondre.

Si vous parlez de ma carte de visite, tel que vous me retrouvez là, je suis errant depuis plusieurs mois sans nation, ce qui explique mon teint pâle et mes airs fatigués. Mais j'ai été un homme de pouvoir, toujours discret mais un travailleur.

Si vous parlez de l'homme, je suis quelqu'un de discret, solitaire, qui préfère discuter en comité restreint. J'aime innover, présenter de nouveaux projets mais j'apprécie très moyennement de faire face à une foule. A vrai dire c'est une de mes peurs paniques.

Le fonctionnaire fronça les sourcils, perplexe.

- Bien, soit... Vous êtes un "apatride", mais vous êtes bien né quelque part, non ? Et pourquoi avoir choisi d'immigrer à Dastornia ? Avez-vous eu connaissance de la situation politique du pays ?

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Je vous dirais simplement que je ne connaissais absolument pas l'Empire Dastornien avant de débarquer ici...Alors la situation politique, vous imaginez.

D'où je viens? De Nations qui ne se soucient pas de Dastornia compte tenu qu'elles n'ont aucun rapport avec votre Empire.

Pouquoi Dastornia? Le destin? Un hasard? Une mauvaise direction? Bien difficile de vous répondre.

Eh bien, puisqu'apparemment personne ne s'est encore donné cette peine, je vous informe que la Dastornia est en pleine métamorphose : la révolution a mis fin à l'Empire Autoritaire. Le Gouvernement Provisoire veille au bon déroulement de la phase de transition, comprenez donc qu'on ne peut accepter n'importe qui sans plus d'informations. Pourriez-vous parler de votre famille ? De quel milieu social venez-vous ?

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-Je comprends, il n'y a vraiment aucun soucis. Je vous souhaite, en toute sincèrité, que vous arriverez à vous reconstruire. Mais je me dois de vous quitter, pour le moment, afin de trouver une nouvelle terre d'acceuil.

Au plaisir de vous recroisez prochainement, qui sait?

- Bon voyage, Monsieur Minuit, répondit le fonctionnaire, avant de replonger dans ses dossiers en haussant les épaules.