Convocation du Ministre de l'Intérieur

Le Père du Peuple fit convoquer expressément Mao Zekong. Il était trés dérangé par ses derniers décrets... Non pas par la nature des décrets, qui suivent sa politique, mais par le fait qu'il n'usait pas de ses prérogatives en tant que Ministre de l'Information afin de soutenir ses réformes et ses initiatives devant le peuple, ce qui avait pour effet de jouer en sa défaveur aux yeux du peuple...

Camarade Mao... Tu es un citoyen zélé. Si tous les membres de l'Etat était comme toi, Dastornia serait sans doute le fer de lance de la révolution rouge dans le micromonde entier. Mais... Mais certains des principes fondamentaux que tu appliques échappent à la masse. Il te faut soutenir tes actions grâce au Ministère de l'Information, et ce le plus tôt possible ! Ne laisse pas le temps aux gens de se faire de fausses-idées sur notre politique, il est nécessaire de les rassurer, sans quoi... Sans quoi la crainte s'installe.

- De plus, ajouta-t-il, tes méthodes... expéditives risquent de nuire au pays et au gouvernement. J'entends ça et là des subordonnés, et tes confrères, palabrer entre eux sur tes décisions. Elles ne plaisent pas à tous le monde... Certains camarades pensent que cela pose problème. Il te faut te raisonner camarade. A trop courir les yeux fermés, on finit par bouffer un mur !

-Bien M. Valezo, j'ai bien compris le message.

Il réfléchit deux secondes et compris... compris que ces décrets, qu'il croyait miraculeux, étaient très impopulaires. Il comprit sa bêtise et ses idioties dont l'amont était le fait qu'il était très enthousiasme et fier de la victoire des révolutionnaires populaires.

il versa une larme de chagrin et décida de démissionner tout en s'engageant avec un comportement dépressif vers son ami, le Père du Peuple...

-Pierre... je crois... je crois que je suis... malade...

Il éprouvait une certaine colère de se montrer si faible, mais il voyait que ses actions étaient véritablement ridicules...

Soudain, il vouvoya son supérieur :

Monsieur, je vous présente ma démission...

Il aura donc fallut l'intervention de Valezo pour que ce chynois d'origine, réalise ce qu'il avait fait, et ce que l'on pensait de lui...

Pierre Valezo rejoignit ses mains, appuyant son menton dessus. Il savait qu'il fallait en arriver là... La politique ultra-merksiste de Mao était nuisible pour l'unité et la stabilité du pays.

- Bien. Bien bien bien. Bon. J'accepte ta démission.

Il se leva, et posa une main sur l'épaule de son ancien molosse :

- Reste fort. Tu fus aveuglé par la volonté d'agir pour le bien-être de la patrie et de son peuple.

Il se rassit, et poursuivit :

- Chacun d'entre nous peut faire des erreurs... Reste fort. Le tout est de s'arrêter avant que ce soit trop tard... Passons à autre chose. Il te faut désormais te trouver une autre tâche afin de participer à la gloire de Dastornia... Tu peux bien sur prendre des congés le temps de te remettre. Aprés tout, c'est un avantage de nos avancées sociales ! ajouta-t-il en souriant.

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