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 Chez Karl Jaken...

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Pierre Valezo
Père du Peuple
Pierre Valezo


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Caractéristiques
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MessageSujet: Chez Karl Jaken...   Chez Karl Jaken... Icon_minitimeMar 2 Juin - 18:55

Dans le quartier de Milaste où vivent la plupart des artistes de la ville, réunis en groupes culturels de défense des arts et prônant leur démocratisation, se tenait une manufacture désaffectée que le peintre Karl Jaken avait réhabilité pour en faire son lieu de travail.

Il faisait nuit noire, tandis que Karl méditait sur sa prise de position de la veille à l'assemblée. Il craignait que sa trahison envers son parti ne fasse de lui une cible pour les gardes rouges. Il avait entendu parler de ces journalistes de radios qui avaient reçus leur visite chez eux, la nuit, et qui furent emprisonnés pour crime de malpensée... Il faisait soudainement chaud, son front suait, son coeur battait fort.

Un bruit de verre brisé. "Les voilà ! Je suis foutu... Foutu..." criait-il en lui-même tandis qu'il se levait subitement. Il entrouvrit la porte de sa chambre, et aperçut deux hommes encagoulés. "Il vont me trouver, je n'ai pas d'endroit pour me cacher..." Il regardait désespérément la lucarne de sa chambre. Seul un enfant pourrait s'échapper par là. Il tremblait de tout son corps. "Adieu la vie, adieu mes toiles... Comble de malchance, même aprés ma mort elles ne vaudront plus rien, mon nom et mes oeuvres seront effacés des mémoires... Un artiste maudit... Quelle folie de me lancer dans la politique... Adieu..."

Puis il remarqua que les inconnus ne venaient pas vers lui. Ils avaient d'imposants baluchons et... Et ils prenaient ses toiles ! L'un d'entre eux semblait fouiller également les tiroirs. "Ce ne sont que des cambrioleurs !" Ses jambes flageolaient, la tension disparaissait peu à peu, en emportant avec elle toutes ses forces. Les voleurs partirent alors, emportant quelques toiles, et un bijoux qu'il tenait de sa grand-mère. "Des cambrioleurs amateurs d'art, quand je dirais ça aux autres..." Il retourna au lit, finalement heureux de ce vol.

Le lendemain à l'aube, on frappa à sa porte. Epuisé, il alla ouvrir. Deux hommes en uniforme entrèrent et le retinrent. Il remarqua la Main Noire et le Pique Rouge sur leurs képis, tandis qu'un gradé s'avança, lui présentant sa plaque.


- Nous représentons l'Etat, vous êtes en état d'arrestation.

- Moi ?... Mais ?... Mais pourquoi ?
balbutia-t-il.

- Pour complicité d'actes terroristes, et donc crime de malpensée.

- Comment ?!
Karl Jaken était bien entendu étonné. Bien qu'il n'approuve pas la politique valeziste, jamais il n'aurait participé à la dissidence. Mais ?... Mais sur quoi vous basez-vous ? Quels sont vos preuves ?!

- Si nos renseignements sont exacts, les voilà. Il souleva une pile de toiles, et en sortit des affiches vantant le retour à l'ancien régime et appelant à la dissidence impérialiste. Karl Jaken Serait tombé à genoux si les gardes rouges ne le tenaient pas.

- Je... Je ne comprends pas ce que ça fait là !

- Moi je comprends trés bien. Emmenez-le.

- Je suis innocent !

- Ils disent tous ça. Le tribunal tranchera... Peut-être votre tête ! haha !


Karl Jaken ne prêta pas attention à l'humour désopilant de l'inspecteur. Il criait son innocence tandis que les gardes rouges l'emmenaient au fourgon. Il était sous un tel effet de surprise qu'il ne fit pas le rapprochement avec l'évènement de cette nuit.


...

La semaine suivante, l'artiste était dans une cellule de Fort Valatraz, condamné à perpétuité aux travaux forcés après un jugement hâtif. Les preuves étaient accablantes, les jurés ne lui laissèrent aucune chance.

Le Ministère de l'Information ne se gêna pas pour diffuser le compte-rendu du procés dans tout le pays, fier de l'efficacité de ses moyens contre la dissidence.

Au Palais, Pierre Valezo jouissait. Il faisait d'une pierre trois coups : effrayer la dissidence au sein de son parti en faisant un exemple, rassurer le peuple sur l'efficacité de la police contre le terrorisme, et décrédibiliser ses brebis galeuses...
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