Opéra National d'Orion

Opéra National d'Orion

L'Opéra National d'Orion, dont la construction vient de se terminer il y a tout juste six mois, est le bâtiment qui recevra les plus grands artistes d'Opéra et de Théatre de Dastornia et du Micromonde. Ce Palais de marbre et d'or déroule les fastes de son grand escalier et divers foyers , abondamment décorés de peintures, de sculptures, qui en font à la fois un théâtre et un musée. En plus de son architecture remarquable et de sa décoration intérieure éblouissante, l'O.N.O est capable d'accueillir plus de 2500 personnes dans ses 11 000 m².

L'inauguration de l'Opéra National d'Orion aura lieu le Mercredi 21 Février avec la merveilleuse représentation de la chanteuse dastornienne Gina Deldas. De nombreuses personnalités seront présentes.

Invitations :

Citation :: Florian Mestoral, Gouverneur d'Orion a le plus grand plaisir d'inviter les personnes suivantes à l'inauguration :

- Sa Majesté Nelbin Ier et la Famille Impériale
- Théodore Belstaf, Ministre de la Guerre

ainsi que les journalistes de La voix du Peuple et de Vivatma.

Citation :: Sa Majesté Impériale Nelbin Ier accepte avec grande joie d'assister à l'inauguration de l'Opéra. Toutefois, seul le Prince Héritier Kamil et l'Impératrice Eugena pourront l'accompagner.

Palais Impérial, le 19/02/07

Citoyen Nombre de messages : 126 Date d'inscription : 01/10/2006

Je serais ravi de pouvoir assister à l'inauguration de l'Opéra. Vous pouvez me compter parmi vous.

Citoyen Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/10/2006

Citation :: La Voix du Peuple ne participera pas à un rassemblement d'aristocrates organisé par un Ministre incompétent.

Monsieur le Gouverneur,

Je suis au regret de vous informé qu'aucun journal de Vivatma ne pourra être présent, étant donné que ce journal n'a pas encore vu le jour, bien malgrés moi.

Vers 18 heures, alors que la nuit commencait à tomber, la place de l'Opéra fut envahit par des centaines de personnes qui étaient invitées à l'inauguration de l'O.N.O. Des voitures arrivaient de tout côté déposer des hommes et des femmes très bien habillés. Florian Mestoral lui-même portait un smoking très élégant et se promenait fièrement accompagné de sa femme dans le hall de l'Opéra pour accueillir les invités. Un énorme apéritif avait été préparé avec des spécialités orionnaise. Les gens étaient ravis et étaient impatient d'assister à la représentation de Gina Deldas. La nuit tombait et les invités arrivaient toujours plus nombreux...

Parmi la bourgeoisie, les aristocrates et autres grandes personnalités, une petite silhouette se faufilait dans l’espoir d’avoir une place. Peut-être n’était-elle pas aussi richement vêtue que toutes ces Dames de la Haute et leurs garde-robes en tissus de luxe, mais on ne pouvait pas non plus la confondre avec une vulgaire paysanne : Rosamund Krenz portait un chemisier et une jupe longue à la coupe simple mais élégante, elle avait aussi légèrement ombré ses yeux et mis du rouge à lèvre. Autant dire les plus beaux atours qu’une jeune cantatrice comme elle pouvait s’offrir.

"Excusez-moi monsieur" dit-elle en arrivant enfin à l'entrée. "Je ne sais pas s'il fallait réserver mais... pourrais-je quand même avoir une place s'il vous plait ?"

Surpris, le garde la regarda avec amusement, comme si elle se moquait de lui. Puis dans un grand "oh", le garde s'écria :

Mais vous êtes Rosamund Krenz ? Je ne vous avez pas reconnu. Je suis un de vos plus grands admirateurs. Vous êtes donc revenu au pays ?

Bon, puisque c'est vous, je vais faire une exception, vous pouvez entrer. Bon spectacle Madame.

Puis le remerciant, Rosamund entra dans l'Opéra.

Une longue limousine arriva sur la place de l'Opéra. Les piétons dehors s'agitèrent sachant ce que signifiait cette limousine escortée. L'Empereur sortit de la voiture d'un pas pressé suivi par son fils, Kamil, et sa femme, Eugena. Les badauds applaudirent et crièrent des "Vive l'Empereur !". Puis lorsque l'Empereur entra dans le bâtiment les bruits cessèrent.
A l'intérieur de l'Opéra, un grand hall se présentait à Nelbin Ier avec au fond, un escalier en marbre d'une longueur impressionante. Au plafond un énorme lustre éclairait la salle d'une lueur agréable. Sur les côtés, de longues tables garnies de mets dastorniens étaient cachées par les invités qui discutaient énergiquement tout en s'empiffrant. Lorsqu'ils virent l'Empereur, ils le saluèrent tous très respectueusement, parfois même en s'agenouillant. L'Empereur se mêla à un groupe de nobles qui discutaient du "Vendredi Rouge" et laissa sa femme et son fils déguster les apéritifs.

Tous les invités attendaient maintenant avec impatience le moment du spectacle et de la réelle inauguration de l'Opéra.

"Oh, merci !" minauda-t-elle, toute heureuse et surprise à la fois de trouver enfin quelqu'un qui reconnaisse son talent dans son propre pays. "Je suis arrivée hier, et je repartirai peut-être bientôt pour le Mnibet... Mais ne vous en faites pas monsieur : dès que j'aurai terminé mon contrat avec Monsieur Chinmay j'ai bien l'intention d'entamer les démarches nécessaires pour avoir un rôle ici ! En attendant Gina Deldas est une interprète formidable, vous verrez."

Et la demoiselle de s'enfuir en adressant un sourire radieux à son admirateur. Allez, pourvu qu'il reste de bonnes places !

Les invités devenaient de plus en plus impatients et certains se demandaient si la représentation de la diva dastornienne allait vraiment avoir lieu...

A Bord d'une berline Nord, portant pour l'ocasion deux petits drapeaux rouges et blancs, couleurs de la R.D.L., la congregation diplomatique composer de Ms. TOBBES, CLARENCE, WYARD et GARBOT. La berline s'arreta devant l'entrée de l'O.N.O.
Owen TOBBES portait un elegant smoking blanc, tandis que ses trois commis portait un smoking noir. Tout quatres s'orrientairent vers la Garde pour presenter leur papiers et entrer dans ce qui s'annonce comme l'un des fleuront de l'architecture imperiale dastornienne.

Citoyen Nombre de messages : 116 Age : 79 Date d'inscription : 22/02/2007

une automobile, visiblement neuve et dont la carrosserie avait été parfaitement laqué s'arrêta juste derrière celle de la délégation précédente.
Un homme assez âgé en sorti, accompagné de deux charmantes jeunes femmes...la foule remarqua rapidement que cet homme n'était autre qu'Edward Kalvitie, le nouveau Ministre de l'Exterieur.Mr.Kalvitie ôta ses gants blancs délicatement et sorti ses invitations, puis aperçut au loin Mr.TOBBES
Mon ami ! Quelle charmante surprise !Je vais donc pouvoir discuter avec une personne qui a plus de culture que les pauvres écervelés avec lesquels je converse la plupart du temps !

Se retournant avec etonnemant, Owen TOBBES tandis la mains vers Sir KALVITIE pour la lui serrer.

" Comment vous portez vous cher ami et homologue ? je vous voie là en bonne compagnie ^^

Citoyen Nombre de messages : 116 Age : 79 Date d'inscription : 22/02/2007

Sir Kalvitie sourit, il est vrai que depuis qu'il avait été nommé au gouvernement, il n'avait plus qu'a claquer des doigts pour voir une belle femme, et à force de les voir défiler, il ne remarquait plus leur beauté resplendissante
N'est-ce pas ? Ah les dastorniennes, c'est....je ne trouve pas d'adjectif approprié voyez-vous !
il rigola quelques secondes à peine, et, se dirigeant vers l'entrée de l'opéra
Allons-y ! Les petits fours nous attendent mon cher !

Citoyen Nombre de messages : 116 Age : 79 Date d'inscription : 22/02/2007

Tout le monde était assis à sa place, l'opéra pouvait commencer...
ARRETEZ !
C'était Sir Kalvitie, qui, un papier à la main, était monté sur l'estrade et avait stoppé le spectacle
Voyez-vous à quel point nous gâchons l'argent du contribuable ?
Avez-vous vraiment besoin de voir une chanteuse crié et vous empiffrez de caviar hors de prix ?
NON ! Et pourtant, dehors, il y a des femmes, des vieillards,et des enfants, qui meurent de faim et de froid !
Alors je vous en prie, faites-comme moi : boycotté cette mascarade !
Sur ceux, Il se dirigea vers la sortie

Owen, Sursauta, Jeremy WYARD et Hubert CLARENCE etouferent une toux compulsive, Tandis que Filbert GARBOT laissa tomber son toast.
Toute l'assistance fut outrée de voir un tel comportement. Pourtant cet homme etait tres respectable, pourquoi ce revirement ? Owen resta penssif tout en regardant l'assistance, gener par ce coup d'eclat il attendait, une reaction de la part du reste de l'assistance ...

Il y avait en effet de quoi être surpris. Comment cet homme, qui avait réussi à être respecté par beaucoup de monde, notamment par l'Empereur, pu faire une chose de la sorte ? L'assistance croyait d'abord à une blague et quelques personnes eurent même l'audace de rigoler franchement. Mais Florian Mestoral savait que le "Sir" Kalvitie n'était pas un homme de confiance. "Sûrement un usurpateur qui veut influencer l'Empereur." s'était-il dit. La foule discutait avec énergie. Florian se précipita alors sur la scène et demanda l'attention de ce public, très intolérant face aux problèmes de la sorte. Lorsque l'assistance était à son écoute, il tenta tant bien que mal, à trouver une excuse à ce petit incident, pour ne pas gacher l'inauguration :

Mesdames et Messieurs, veuillez nous excuser pour ce petit incident. Ne vous inquiétez pas, le spectacle aura bien lieu. Gina Deldas est dans sa loge et sera sur scène dans quelques minutes. Je vous remercie pour votre compréhension et excusez nous encore pour cet évenement, ma foi très innatendu.

Puis Florian se dirigea vers un garde, en lui donnant quelques instructions puis reprit sa place, sur la première estrade aux côtés de l'Empereur, qui semblait terrorisé.

Citoyen Nombre de messages : 126 Date d'inscription : 01/10/2006

Théodore Belstaf arriva très en retard à l'Opéra. Dans la grande salle tout le monde parlait d'un incident survenu quelques minutes auparavant. Théodore ne posa pas de questions et prit une place aux côtés des autres ministres, heureux d'être arrivé avant le début de la représentation.

Au même instant, encore nerveux en raison de l'intervention de Sir Kalvitie qui avait failli faire fuire l'assemblée, deux hommes se regardèrent avec appréhension... Ils avaient l'air assez jeunes, malgré la longue barbe de l'un. Ils portaient tous les deux un beau costume noir et avaient les cheveux soignés. Aux yeux de n'importe quel autre spectateur, ils faisaient évidemment partie de la haute société.

Mais la réalité était tout autre! Ces individus étaient des habitués des quartiers ouvriers, ils provenaient certes de l'intelligentsia mais étaient proches du peuples et croyaient défendre ses intérêts. Au sein de petits cafés, dans les salles de l'arrière, les jeunes hommes discutaient et formaient par leurs réflexions et leurs conclusions un embryon d'un mouvement nouveau, le "socialisme". Une logique où la société - et non l'économie - serait le centre de la pensée et des occupation de l'Etat.

Quoi qu'il en soit, la sueur perlait sur les fronts des deux spectateurs, en effet le moment fatidique approchait à grands pas! Ils avaient apporté ensemble un bouquet de fleurs d'une taille anormale, il contenait bien d'autres surprises que des plantes...

Citoyen Nombre de messages : 126 Date d'inscription : 01/10/2006

Théodore Belstaf apercu ces deux individus. Très anxieux, les deux hommes semblaient très agités et plusieurs gouttes de sueurs tombaient sur l'énorme bouquet de fleurs, qu'ils avaient disposés devant eux. Ils regardaient leurs montres, puis l'Empereur, puis la porte de sortie, puis la scène... Théodore Belstaf ne put s'empecher d'aller les questionner sur leur drôle de manières :

Tout va bien ? leur demanda t-il.

Les deux individus sursautèrent en même temps et regardèrent Théodore avec horreur. Puis l'un d'eux répondit :

Oui, tout va bien. Merci. Nous sommes juste tellement impatient de voir la belle Gina, une vraie diva dit-on !

En effet, en effet... Et bien, bon spectacle messieurs !

Puis Théodore s'éloigna, l'air sceptique. Il décida qu'il allait tenir un oeil sur ces deux individus très étranges.

Owen quitta sa place et ses acolytes quelques instants, pour pouvoir discuter avec M. MESTORAL, visiblement, Owen ressent comme une etrange atmosphere ... l'Opera ? peut etre mais cela ne devait pas etre al seul chose qui le troublait.

Apres quelques pardons et escusez moi, TOBBES arriva pret de M.MESTORAL, celui ci venait de rejoindre sa place momentanement, dans une Loge-Balcon de 6 places.

"M. MESTORAL ? Owen TOBBES, je suis le Diplomate RDLien, j'aimerai m'entretenir avec vous quelques instants avant que la representation ne debute, c'est au sujet de ce qu'on l'on pourait nommer "Les Affaires Economiques" et aussi là reaction de Sir KALVITIE qui n'est pas sans relations ..."

Florian Mestoral lui proposa de s'asseoir à ses côtés, là où Sir Kalvitie devait s'asseoir.

Monsieur Tobbes, je vous écoute. Nous devons faire vite car la représentation va très bientôt commencer.

TOBBES prit place, et tout en fixant la scene, se penchat vers le Ministre pour lui glisser quelques mots ...

"Bien que la soirée est debutée en d'etonnantes circonstances, je puis vous dire que le coup d'eclat de Sir KALVITIE, me semble etre le debut d'un vent de revolte ! bien sur il y a fort a parier que si cet eclat arrivait aux oreils de votre peuple, peut etre d'autres greves surviendrait ! Loin d emoi un esprit ingerent, mais force est de constater que le danger est reel. Si je m'adresse à vous c'est que vous ete ce que l'on peut appeler un lien entre le peuple et les dirigeants, de part votre poste à l'Economie"

puis apres un bref silence ...

"De plus, bien qu'en apparence tout semble calme, il regne une atmosphere pesante, comme si en ce jour de faste, un sinistre evenement allait ce produire ... j'espere seulement que l'ONO est bien protegé, je connait que trop bien ces soirées mondaines où un drame est vite arrivé ! du reste je ferait un rapport des plus positif à propos de ma visite, je reviendrait en Dastornia officielement comme Ambassadeur"

Florian Mestoral chuchota :

Je comprends ce que vous voulez dire. Il faudrait en effet qu'en quelques sortes, je sois l'intermédiaire entre les employés et les employeurs. Le système économique est actuellement en révision, les salaires vont peut être montés ce qui pourrait calmer leur colère.

Alors que la musique de l'orchestre débutait, Florian se dépécha.

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde me dit ça. Après ce qu'il s'est produit avec Sir Kalvitie, je ne vois pas ce qui pourrait arriver de pire. Ne vous inquiétez pas, M.Tobbes, j'ai renforcé la sécurité et je vous assure qu'aucun autre fou furieux ne pourra entrer.

Voyant que l'orchestre terminait l'introduction, le Ministre conclut.

Je crois que ça va enfin commencer, prenez place Monsieur, vous ne voulez pas rater ce chef d'oeuvre dastornien ? Je serais en tout cas très heureux de pouvoir vous reparler, cette fois comme Ambassadeur.

Ils se saluèrent et Owen reprit sa place. Sur la scène, le rideau s'ouvrit dans les applaudissements du public. Une femme absolument sublime se trouvait au milieu de l'estrade. Gina Deldas méritait bien son surnom du "Rossignol du Paradis" : elle ressemblait à un ange venu tout droit du ciel. Doucement, elle débuta comme prévu l'hymne dastornien sans être accompagné de l'orchestre. Quelques larmes échappèrent au Ministre de la Finance et de l'Economie qui était bien trop ému pour se controller. Le spectacle commencait très bien...

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» LC001 - Loi sur l'hymne national